Eliyahu Rips est né à Riga, en 1948. Mathématicien de génie, il fut le premier étudiant de Lettonie a participer aux Olympiades internationales de mathématiques.

Opposant au régime soviétique, il est incarcéré pendant deux ans, puis sous la pression de mathématiciens occidentaux, on le laisse émigrer en Israel en 1972.

A son arrivée en Israel, Rips se déclarait ouvertement athée.

En Israël, il rejoint le Département de Mathématiques à l'Université hébraïque de Jérusalem, où il fera toute sa carrière de professeur. En 1975, il y termine son doctorat en mathématiques dont le manuscrit est reconnu comme étant d'intérêt international et reçoit le prestigieux prix Aharon Karzir. En 1979, Rips reçoit le Prix Erdős de la Société mathématique d'Israël. Il a également été conférencier lors du Congrès international des mathématiciens en 1994.

Il est réputé pour ses recherches sur la théorie géométrique des groupes. 

Au début des années 1980, le Professeur Rips commence à explorer le phénomène des codes de la Torah avec le physicien Doron Witztum. Leurs études débouchèrent sur une analyse informatique systématique de ce qui n'était au départ qu'une simple curiosité. Ils soumirent leurs résultats expérimentaux à une analyse statistique complète qui fut publiée dans la revue  Statistical Science en 1994. L'article montre que le phénomène des codes de la Torah ne peut pas être l'effet du hasard.

C'est cet article qui initia la controverse académique sur les codes de la Torah. 

Depuis1994, le  Professeur Rips a donné de nombreuses conférences sur le sujet, et a développé des centaines de tables de codes dans la Torah.

Moshe Katz fut Professeur a l'Institut de Technologie Technion de Haifa en Israel, il commença le travail de recherche des codes avec Rips, puis ensuite indépendamment.

Il est l'auteur du premier livre en Anglais traitant des codes de la Torah: Computorah, 231 pages.

Daniel Michelson est né à Riga en 1949, de parents ayant survécu à l'Holocauste.

En 1971 il fut diplômé en Mathématiques à l'Université de Moscou et il immigra en Israel. De 1972 à 1980, et enseigna les Mathématiques à l'Université de Tel Aviv. Après avoir passé sa thèse de Doctorat en Mathématiques appliquées, il fit des recherches à l'Université de Californie à Los Angeles. En 1983, il fut primé à un poste d'enseignant-chercheur par les Fondations Alfred P. Sloan et Igal Alon.

Il retourna en Israel et commença à enseigner à l'Université Hébraïque où il fut informé du phénomène des codes de la Torah par son collègue le Professeur Eliyahu Rips.

Fortement sceptique au départ, il s'impliqua ensuite dans la recherche sur les codes de la Torah, et donna des conférences sur le sujet, en particulier lorsqu'il vivait à Los Angeles. Actuellement, Michelson est professeur au département de Sciences informatiques et Mathématiques appliquées de l'Institut Weizman , Rehovot, Israel.

Les recherches académiques du Professeur Michelson porte sur les équations différentielles utilisées pour définir un milieu chaotique tel que l'atmosphère, les mouvements océaniques ou les flammes. Son objectif est de réduire l'intervalle entre les mathématiques appliquées qui fournissent des modèles appropriés mais approximatifs, et les mathématiques théoriques, pouvant donner des résultats rigoureux mais au moyen d'équations assez éloignées de la réalité physique. Il utilise pour cela des systèmes informatiques capables d'estimer les erreurs approximatives et donner ainsi des résultats rigoureux.

Doron Witztum fut diplômé en Mathématiques et en Physiques à l'Université Hébraïque de Jerusalem, spécialisé en relativité générale.

Les codes de la Torah captèrent son attention en 1980 lorsqu'il se lia d'amitié avec le Professeur Rips.

En 1985 il entreprit ses propres recherches à la Faculté de Technologie de Jerusalem. Il obtint des résultats qu'il jugea intéressants et les soumit au Professeur Rips. Ensemble ils découvrirent que le phénomène des codes de la Torah se produisent avec des ELS (Séquence de Lettres Equidistantes) qui sont minimales sur des larges portions de texte, que les séquences soient longues ou courtes: Les ELS les plus signifiantes sont celles qui se rapprochent le plus des séquences minimales, même si celles-ci sont longues en grandeur absolue.

Witztum suggéra de se focaliser sur les ELS qui sont minimales sur de larges portions de texte, et de les examiner en fonction de deux modèles possibles:

  1. Occurrence proximale d'une ELS minimale avec un mot ou une expression de concept fortement corrélé du texte de la Torah.
  2. Occurrence proximale de deux ELS minimales de concept fortement corrélé.

C'est lors de cette rencontre que Witztum suggéra de mesurer la proximité des deux modèles dans des matrices à deux dimensions. De façon spécifique, pour une ELS donnée de séquence s, on examine les cylindres de circonférence s, s/2, s/3, etc...

Witztum appela cela le principe de l'écriture en deux dimensions, et c'est sur le principe de ces cylindres que tous les codes de la Torah sont présentés aujourd'hui.

L'intuition de Witztum se révéla très fructueuse, le résultat des travaux qu'il dirigea avec le Professeur Rips fut finalement publié dans la revue Statistical Science en 1994.

Robert Haralick est né a Brooklyn en 1943.

Il fut diplômé en Mathématiques a l'Université du Kansas en 1964, et reçut une Maitrise en ingénierie électrique en 1967.

Après avoir terminé son Doctorat en 1969 a l'Université du Kansas, il enseigna a la Faculté d'ingénierie électrique de 1975 a 1978.

En 1979, il entre au Département d'Ingénierie de l'Institut Polytechnique de Virginie, où il fut Professeur et Directeur du Laboratoire d'Analyse de Données Spatiales.

De 1984 a 1986, le Professeur Haralick fut Vice-Président des Recherches en Imagerie Informatique à Ann Arbor, Michigan.

Il occupa une Chaire au Département d'Ingénierie Electrique de l'Université de Washington de 1986 à 2000, où il fut Professeur adjoint au Département des Sciences Informatiques et au Département de Bio-ingénierie.

En 2000, il accepta une Chaire éminente au Département des Sciences Informatiques de l'Université de New-York.

Le professeur Haralick a apporté une série de contributions en imagerie informatique, aujourd'hui utilisée avec succès dans de nombreux domaines tel que: L'imagerie biologique cellulaire, l'imagerie médicale radiographique, l'imagerie aérienne et spatiale.

Dans le domaine de la détection de zones d'intérêt, il a développé le facet model pour le traitement d'image. Son travail dans l'extraction et l'analyse des formes utilise les techniques de morphologie mathématique. Il a élaboré un théorème d'échantillonnage morphologique qui permet une exécution plus efficace des processus d'extraction des zones d'intérêts. Il a développé des algorithmes spécifiques pour l'extraction de l'information géométrique dans les images.

Le Professeur Haralick est membre de l'Institute of Electrical and Electronical Engineers pour ses contributions en imagerie informatique et traitement d'image, et membre de l'International Association for Pattern Recognition pour ses contributions en reconnaissance de motifs, traitement d'images et services à l'association. Il a participé au comité d'édition de l'IEEE et d'autres associations scientifiques dans le domaine de l'imagerie numérique. Il a publié plus de 550 articles d'archives, des chapitres de livres, articles de conférences.

Le Professeur Haralick a été reconnu pour ses recherches académiques dans plusieurs livres du Marquis Who's Who: Who's Who in America, Who's Who in Europe, Who's Who in Education, Who's Who in the World.

Ces travaux les plus récents concernent le domaine de la reconnaissance de motifs, particulièrement les groupements de variétés des ensembles de données de haute dimension, l'application de la reconnaissance des motifs aux problèmes combinatoires mathématiques, ainsi que dans le domaine des codes de la Torah. Dans ce dernier, il est co-auteur d'un livre avec le Professeur Rips.

Les recherches du Professeur Haralick ont aidé a développer une méthodologie statistique et algorithmique pour l'expérimentation des codes de la Torah. Ces expérimentations apportent une preuve statistique solide de l'existence des codes de la Torah, et démolissent les arguments des critiques qui prétendent que des codes avec des propriétés statistiques similaires peuvent être trouvés dans n'importe quels livres. 

Alexander Rotenberg reçut son Doctorat en Mathématiques dans le domaine des Probabilités et des Systèmes Dynamiques en 1973 à l'Université de Moscou.

Après son aliyah en Israel en 1990, le Professeur Rotenberg devint un familier des codes de la Torah. Ce phénomène lui parut si impressionnant qu'il entreprit indépendamment ses propres investigations. Il rechercha de façon systématique comment certains mots-clés employés par d'anciens commentateurs de la Torah tels que Rashi, le Ba'al HaTurim, et Rabbenu Bachya, apparaissent en code dans les versets commentés.

Il est l'auteur du livre "And all this is truth" (Et tout cela est vrai), où sont détaillées plusieurs de ses découvertes. 

Harold Gans reçut une maitrise en Mathématiques de la Yeshiva Université de New York.

Il servit pendant 28 ans comme Mathématicien Cryptanaliste à la National Security Agency (NSA), et ce jusqu'en 1996. Autrement dit, c'était un "casseur de codes", l'un des plus éminents attaché au Département de la Défense Américaine.

Cette agence, qui traite les informations ultra-sensibles essentielles à  la sécurité des Etats-Unis, emploie le plus grand nombre de Mathématiciens et d'Informaticiens au monde, triés sur le volet, qui ne peuvent se permettre le moindre amateurisme.

Harold Gans reçut durant sa carrière le prix prestigieux du Service Civil Méritoire pour avoir dirigé une équipe de Mathématiciens, Cryptanalistes, Programmeurs et Ingénieurs dans la résolution de problèmes de haute priorité considérés comme pratiquement incassables.

Il fut distingué comme membre de l'Institut de Cryto-Mathématiques pour ses nombreuses contributions dans ce domaine.

En 1989, certain que les codes de la Torah sont un non-sens, il entreprit une réplique de l'expérimentation de Rips et Witztum avec son propre logiciel, et en y incorporant des protocoles de vérification additionnels, dans le but de démontrer une faille expérimentale. A sa grande stupéfaction, il obtint des résultats semblables a ceux de l'équipe du Professeur Rips. Il poussa alors plus loin les recherches qui ne firent que renforcer la validité du phénomène des codes de la Torah.

Harold Gans est actuellement un chercheur des codes de la Torah, et un conférencier international dans ce domaine.

Il a été interviewé CNN, CBS Cable News, et a écrit plusieurs articles dans The Time, Newsweek, USA Today, et Los Angeles Times.

Il a également été présenté dans deux documentaires télévisés, et a donné de nombreuses conférences sur les codes en Amérique du Nord, en Israel, au Royaume Uni, en Australie, en Afrique du Sud et a Hong-Kong.