Il (Jésus) répondit : N'avez-vous pas lu que le Créateur, au commencement, fit l'homme et la femme et qu'il dit : C'est pourquoi l'homme quittera son père et sa mère et s'attachera à sa femme, et les deux deviendront une seule chair. Ainsi ils ne sont plus deux, mais une seule chair. Que l'homme ne sépare donc pas ce que Dieu a uni.

Evangile de Matthieu 19:4-6 

Dans le premier chapitre de la Genèse, le sixième jour est dévolu a la création des animaux terrestres puis celle de l'homme. Le mot hébreu pour désigner l'homme dans ce premier chapitre est "adam", qui signifie "homme" dans un sens générique (être humain), aussi bien mâle que femelle. les mots spécifiques "ish" pour l'homme et "ishah" pour la femme ne commencent à être employés qu'à la fin du chapitre 2, qui détaille la création de la femme.

 

Les premiers chercheurs avaient trouvé les deux mots "homme" et "femme" ("ish" et "ishah") à proximité en code 26 à la fin du qiddoush, qui est la bénédiction du septième jour, au début du chapitre 2.

Cette première découverte apparait en bas et à droite dans la table de 26 colonnes ci-dessous.

Rappelons que le nombre 26 est la valeur guématrique du tétragramme divin.

Rappelons également que l'on avait déjà trouvé "Israel" en codes 7 et 50 se croisant dans le qiddoush.

 

En développant une table de 26 colonnes, on découvre que le mot "homme" (ish) apparait 3 fois et "femme" (ishah) 2 fois.

"D.ieu" (E.lohim) et "L’Eternel D.ieu"  (YH-VH E.lohim) dans le texte sont surlignés en jaune:

 

אלהים  (E.lohim)   D.ieu                                                                        איש (ish)  homme

יה־והאלהים  (YH.VH-E.lohim)   L'Eternel D.ieu                                   אשה (ishah)  femme

 

Les mots "homme"et "femme" comportant seulement 3 lettres en hébreu, ils apparaissent de façon aléatoire dans de nombreux sauts de lettres équidistants. Une recherche de ces deux mots en code 26 dans les chapitres 1 et 2 de la Genèse produit 7 apparitions, 5 pour homme et 2 pour femmes, conforme au nombre d'apparitions attendues. Cependant, le fait de trouver 5 de ces occurrences, trois pour l'homme et les deux de la femme dans le qiddoush, nous montre un acte clairement intentionnel.

On remarque également que "homme" et "femme" ont une lettre commune avec D.ieu (E.lohim ou l'Eternel) dans le texte, dans trois occurrences.

 

Discussion:

Ce message codé nous fait entrevoir comment l'homme et la femme, créés à l'image de D.ieu, sont liés à leur Créateur et sont invités à rentrer dans son repos.

Ensuite, en examinant plus attentivement la matrice, a l'endroit ou "homme" et "femme" en code 26 sont le plus à proximité, on découvre qu'il s'y trouve deux autres codes "homme" et "femme" formant un amalgame compact dévoilant une structure particulière:

 אלהים (E.lohim)   D.ieu                                                            איש (ish)  "homme" en codes 26 et 25

יה־והאלהים  (YH.VH-E.lohim)   L'Eternel D.ieu                       אשה (ishah) "femme" en codes 26 et 50

Puisque nous trouvons les mots "homme" et "femme" en code dans le qiddoush, nous décidons de faire une recherche dans le passage qui relate la création de l'homme et de la femme au sixième jour (fin du chapitre 1), et dans le récit détaillé de la création de la femme à la fin du chapitre 2 de la Genèse.

La création de l'humain

Genèse chapitre 1, versets 26 a 28:

Et Dieu dit : Faisons [l’]homme (adam) à notre image, selon notre ressemblance, et qu’ils dominent sur les poissons de la mer, et sur les oiseaux des cieux, et sur le bétail, et sur toute la terre, et sur tout [animal] rampant qui rampe sur la terre.

Et Dieu créa l’homme (adam) à son image ; il le créa à l’image de Dieu ; il les créa mâle et femelle.

Et Dieu les bénit; et Dieu leur dit: Fructifiez, et multipliez, et remplissez la terre...

אלהים  (E.lohim)   D.ieu                                                    איש (ish) "homme" en codes 40, 42, 84

                                                                                         אשה (ishah) "femme" en codes 41, 43, 84

 

Nous avons fait apparaitre le texte original dans une table de 42 colonnes dans lequel "D.ieu"  (E.lohim) dans le texte est surligné en jaune.

La portion du texte correspondant aux versets 26 à 28, relatant la création de l'homme, est délimitée par une ligne verte.

 

Nous découvrons deux amalgames dans ce passage de la création de l'homme, formant deux structures remarquables:

 

  • L'amalgame de gauche contient deux fois le mot "homme" en code 42, et l'un d'eux s'imbrique dans le mot "femme" en code 84, exactement la même structure que nous avions précédemment dans le qiddoush.

Nous remarquons également les deux lettres communes à D.ieu (E.lohim) dans le texte, puisque l'homme et la femme sont créés a l'image de D.ieu.

 

  • L'amalgame de droite, contenant deux fois "femme" et "homme", forme une structure curieuse:

-Les deux codes "femme" se croisent symétriquement au niveau de leur lettre centrale ש shin.

-Et les deux codes "hommes" ont leur lettre finale commune à cette lettre centrale ש shin.

-Le ש shin, lettre centrale de "femme", est donc commune aux quatre codes.

-Nous obtenons une figure géométrique remarquable, dans laquelle l'homme vient pénétrer le centre de la structure féminine.

-Egalement remarquable, les quatre lettres extrêmes de la femme communes a D.ieu (E.lohim) dans le texte.

 

Discussion:

Ces observations rejoignent là encore l'exégèse des Sages qui avaient remarqué le fait suivant:

Les mots איש (ish) "homme" et אשה (ishah) "femme" ont en commun deux lettres qui sont le א aleph et le ש shin.

Et ils ont chacun une lettre qui leur est propre, qui sont le י yod pour l'homme et le ה  pour la femme. Or, ces deux lettres forment l'abrégé du nom de D.ieu יה(Yah)

Cela nous fait comprendre que l'image du D.ieu Créateur, qui possède à la fois les principes masculin et féminin, à la fois père et mère, se dévoile au travers de l'union de l'homme et de la femme, les deux formant alors "une seule chair" (basar ekhad), le couple humain formé à l'image du Créateur.

C'est aussi pour cela que l'homosexualité est décrite dans la Torah comme une confusion, car elle dégrade l'image du D.ieu Créateur.

La création de la femme

Genèse chapitre 2, versets 18 a 24:

Et l'Éternel Dieu dit: Il n'est pas bon que l'homme soit seul; je lui ferai une aide qui lui corresponde. Et l'Éternel Dieu forma de la terre tous les animaux des champs et tous les oiseaux des cieux, et les fit venir vers l'homme (adam) pour voir comment il les nommerait; et tout nom que l'homme (adam) donnait à un être vivant fut son nom. Et l'homme (adam) donna des noms à tout le bétail, et aux oiseaux des cieux, et à toutes les bêtes des champs. Mais pour Adam, il ne trouva pas d'aide qui lui correspondît. Et l'Éternel Dieu fit tomber un profond sommeil sur l'homme (adam), et il dormit; et il prit une de ses côtes, et il en ferma la place avec de la chair. Et l'Éternel Dieu forma une femme de la côte qu'il avait prise de l'homme (adam), et l'amena vers l'homme (adam). Et l'homme (adam) dit: Cette fois, celle-ci est os de mes os et chair de ma chair; celle-ci sera appelée femme (ishah), parce qu'elle a été prise de l'homme (ish). C'est pourquoi l'homme (ish) quittera son père et sa mère, et s'attachera à sa femme (ishah), et ils seront une seule chair.

Mots codés:         איש (ish)  homme             אשה (ishah)  femme

Mots surlignés dans le texte:

יה־והאלהים  (YH.VH-E.lohim)      l'Eternel D.ieu

האדם (ha-adam)      l'homme   

איש(ish)      homme

אשה(ishah)      femme

בשר (basar)      chair

Les versets 18 a 24, relatant la création de la femme sont délimités par une ligne verte.

C'est ici que le texte de la Genèse mentionne pour la première fois les mots איש(ish) "homme" et אשה (ishah) "femme" à la fin du passage, en complément du mot "adam" (humain au sens large) jusqu'alors employé.

 

En développant une table de même ordre de grandeur que précédemment (40 colonnes), on est alors frappé de voir apparaitre trois fois la même structure que dans le récit du sixième jour au chapitre premier:

Les deux mots "femme" formant une croix pénétrée par le mot "homme".

 

On notera également les lettres communes à "l'Éternel Dieu" ou à "adam" dans le texte pour chacune des structures.

 

Dans la structure de droite, les lettres supérieures de "femme" sont communes à "l'Éternel Dieu " tandis que les lettres inférieures sont communes à "femme" dans le texte.

Quant à la lettre centrale ש shin, elle correspond à la lettre centrale de chair (basar) dans le texte, confirmant de façon cryptée ce que le texte déclare plus loin: C'est pourquoi l'homme quittera son père et sa mère, et s'attachera à sa femme, et ils seront une seule chair.

 

Enfin, en bas à gauche, à l'endroit où le mot homme apparait pour la première fois dans le texte:

"celle-ci sera appelée femme (ishah), parce qu'elle a été prise de l'homme (ish)"

איש (ish) homme apparait en code 5, comme pour relier les deux mots du texte:

La première lettre de "homme" en code est la première lettre de femme dans le texte.

Et sa dernière lettre est la dernière de homme dans le texte.

 

Il est important de rappeler ici que c'est bien la disposition ordonnée de ces codes qui dévoile l'acte intentionnel, car nous avions vu que des mots courts de trois lettres comme "ish" et "isha" apparaissent partout de façon aléatoire.

De plus ces structures ordonnées prennent tout leur sens en apparaissant uniquement dans les portions de texte relatives à la création de l'homme et de la femme.

Discussion:

Shammai et Hillel figurent parmi les Sages les plus célèbres du Judaïsme; Ils furent à l'origine de deux grands courants de pensée antagonistes quant à l'interprétation et l'application de la Torah (halakha); malgré leur opposition parfois violente il n'en sont pas moins tous deux pareillement respectés dans le Judaïsme et ils sont pratiquement toujours cités ensemble. Ils étaient contemporains de Jésus de Nazareth, leur période d'activité ayant précédé de quelques années le ministère de Jésus.

Une de leurs principales controverses concernait le divorce: Shammai affirmait que l'homme ne devait en aucun cas divorcer de sa femme, et que la règle de la Torah concernant le divorce ne s'appliquait qu'en cas de faute grave, sous-entendu d'infidélité. De son coté, Hillel enseignait que l'homme pouvait répudier sa femme pour un motif quelconque, comme celui d'avoir brûlé son repas.

Jésus fut souvent mis à l'épreuve pour donner son avis à propos des controverses religieuses de son époque. Sur bien des points, il se rapprochait plutôt des enseignement plus "libéraux" de Hillel, tels que l'enseignement de la Torah au peuple ou la prière pour les malades le jour du Shabbat. Cependant, concernant la question du divorce, il renvoya ses interlocuteurs au chapitre 2 de la Genèse pour affirmer, comme Shammai, l'indissolubilité du mariage, précisément là même où l'on trouve ces codes intriqués de l'homme et de la femme.