Présentation


L'objectif de ce site est d'offrir au public francophone une présentation claire et bien documentée d’un des aspects les plus surprenants et mystérieux de la Torah: Les séquences de lettres équidistantes.


La guematria, connue depuis longtemps dans le Judaïsme comme un procédé alphabétique et numérique spécifique d’interprétation des textes de la Torah, resta longtemps inconnue du monde non-juif, tout comme l’était la quasi-totalité de la littérature religieuse juive qui y fait référence, à savoir les midrashim, le Talmud, les commentaires des grands Sages et les ouvrages de la Cabale, qui constituent une compilation encyclopédique gigantesque dont les premiers écrits remontent au deuxième siècle de notre ère, et qui furent rédigés uniquement en Hébreu et en Araméen.


Paradoxalement, alors que les textes de la Bible hébraïque (Torah, prophètes, hagiographes) qui sont le fondement du Judaïsme, commencèrent à être traduits en langues vernaculaires dès le début de l’ère chrétienne, la traduction du Talmud en d’autres langues n’a commencée qu’au cours du vingtième siècle.


Le Judaïsme présente ainsi deux facettes:

  - Une facette à caractère universel: C’est la Torah dite écrite, à laquelle s’ajoutent les autres livres de la Bible hébraïque, qui forment ensemble le canon de ce que l’on appelle improprement “Ancien Testament”. Cette «Torah écrite», la Bible, va d’abord devenir le fondement du Christianisme, puis influencer pratiquement tous les systèmes juridiques et modes de pensée philosophique que nous connaissons aujourd’hui.

  - Une facette hermétique,  qui elle est spécifique au Judaïsme: C’est la Torah orale. Plus exactement, sa transmission fut orale à l’origine, mais elle fut ensuite transcrite à partir du deuxième siécle de notre ère dans une vaste compilation qui deviendra le Talmud; celui-ci s’enrichira au fil des siècles d’innombrables commentaires des Grands Sages du Judaïsme.

C’est donc toute une connaissance colossale qui restera inaccessible aux générations successives de non-Juifs, soit à l’ensemble de l’humanité, y compris aux théologiens chrétiens qui, privés des méthodes herméneutiques de la tradition orale, interprèteront souvent improprement de nombreux passages des textes bibliques, y compris du Nouveau Testament!

Cette connaissance fut même farouchement combattue durant des siècles d’obscurantisme comme en témoignent les autodafés du Talmud au moyen-âge, et la persécution continuelle des Juifs tout au long de l’histoire et jusqu’à nos jours!


Les sauts de lettres équidistantes, appelés également “codes de la Torah”, sont dans la stricte continuité de cette transmission orale; bien que de découverte récente, ils étaient déjà mentionnés par des Sages du treizième et seizième siècle. 

Bien que controversée, l’existence de ces codes a été authentifié par des scientifiques de notoriété mondiale; cependant, on ne peut vraiment en saisir le sens qu’à la lumière de cette tradition orale et l’étude de l’exégèse hébraïque.


Par ce site, prélude à un livre qui sera plus abondamment détaillé, je tenterai, tout en apportant quelques notions fondamentales sur la Torah et le Judaïsme, afin que le profane ne soit pas perdu, de présenter d’abord les faits avec clarté, d’en démontrer l’authenticité par une observation du phénomène accessible à tous d’une part, et l’exposé des protocoles mathématiques utilisés par les scientifiques d’autre part, puis d’en brosser une ébauche de signification, qui nous fera voyager dans le temps et en terre d’Israel, pour nous amener jusqu’au mystère des origines, origines de la Torah, du peuple Juif, de l’humanité... et à la question métaphysique fondamentale de tous les temps.




 


Les citations de la Bible utilisées dans ce site sont celles de la traduction de La Colombe, sauf indications contraires (Chouraqui, Grand Rabbinat,...)